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louis xv - Page 2

  • Éphéméride du 17 Février

    1596 : La ville de Marseille se replace sous l'autorité d'Henri IV 

     

    La ville était, alors, dominée par Charles de Casaulx, consul, et par Louis d'Aix, viguier, qui avaient profité des troubles politico-religieux pour s'emparer du pouvoir dans la ville.

    Ils s'apprêtaient à la livrer aux Espagnols lorsque Pierre de Libertat retourna la situation : Casaulx fut tué, Louis d'Aix parvint à s'évader, et la ville fit sa soumission à Henri IV. 

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    Devenu premier consul grâce à la Ligue, Casaulx rêve de faire de Marseille une république catholique indépendante et la gère en despote.
     
    Il est assassiné, le 17 février 1596, par le Corse Pierre de Libertat, alors qu'une escadre espagnole vient le secourir... 

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  • Éphéméride du 14 janvier

    2015 : Inauguration de la Philarmonie de Paris

     

     

     

    1684 : Naissance de Jean-Baptiste van Loo 

     

    Il est l'auteur de portraits fameux : ci dessous, Louis XV (dont il recevra deux commandes successives de portraits, ce qui est assez rare) :

    LOUIS XV.JPG
     

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  • Éphéméride du 4 Janvier

    Place Royale de Bordeaux (aujourd'hui, dite "de la Bourse")

     

     

     

    1782 : Mort d'Ange-Jacques Gabriel 

     

    Premier architecte du roi, et jouissant de toute la confiance de Louis XV, on lui doit quelques unes des plus belles réussites architecturales de notre Patrimoine.

    Véritables merveilles, expressions achevées d'un art et d'une civilisation raffinées parvenues à leur apogée, les constructions d'Ange-Jacques Gabriel symbolisent et résument parfaitement la société du XVIIIème siècle français, arrivée au plus haut degré de perfectionnement.         

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    Portrait, par Jean-Baptiste Greuze
     
     

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  • Éphéméride du 1er Janvier

    Salle des pôvres - Hospices de Beaune

     

     

     

    1452 : Le premier malade est reçu aux Hospices de Beaune 

     

    Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, crée à l'initiative de Nicolas Rolin (chancelier du duc de Bourgogne, Philippe II le Bon) et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient :   

    http://www.hospices-de-beaune.com/   

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    Sur la fondation de ces Hospices, le 4 août précédent, voir notre Éphéméride du 4 août ; et, sur le rôle et l'importance politique du chancelier Rolin, voir notre Éphéméride du 18 janvier 
     
    C'est dans ces Hospices que se trouve l'extraordinaire Polyptique du Jugement dernier, de Van der Weiden : 

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  • Éphéméride du 5 décembre

     Le Franc, au temps où l'on ne prétendait pas que la France de toujours c'est la République...

     

     

     

    1360 : Naissance du Franc 

     

    Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le "Franc", de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

    La nouvelle pièce commémore sa libération comme l'indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération)... 

    JEAN II.JPG

    "Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours", rappelle le roi dans son ordonnance. "Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d'Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d'Or." 

     

    Le Franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Il vient en complément de l'écu d'or qu'a introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent. Il vaut une livre, ou vingt sous tournois.

    Le premier Franc représente le roi à cheval avec la légende "Johannes Dei Gratia Francorum Rex."

    Une version ultérieure du Franc, en 1365, représentera le roi à pied (le "Franc à pied") 

    franc.gif
    Si la création du Franc marque une étape majeure dans l'histoire de notre monnaie, il ne faut pas oublier qu' "une multitude de monnaies"  (Michel Mourre) existèrent sous la Royauté : Louis XIII créera ainsi la plus importante d'entre elles, le Louis d'or (voir l'Éphéméride du 31 mars). 
     
     
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  • Éphéméride du 30 novembre

    Tréguier, aujourd'hui...

     

     

    563 : Mort de Saint Tugdual, à Tréguier  

     

    Originaire du Pays de Galles, Tugdual vint avec 72 religieux évangéliser la petite Bretagne, débarquant à Trébabu dans le Léon. Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

    La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne) : 

    tugdual.JPG
     
     
    tro breizh.JPG
     
     
     

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  • Éphéméride du 20 novembre

    Le Fort Saint Jean, à Marseille

     

     

    1423 : Début du sac de Marseille par les Aragonais 

     

    Pendant trois jours, jusqu'au 23 novembre, les troupes du roi Alphonse V d'Aragon vont saccager la ville : la raison profonde de cet épisode - l'un des plus tragiques de la cité phocéenne... - est à rechercher dans l'affrontement de la seconde maison d'Anjou-Provence et de la maison d'Aragon - déjà détentrice de la Sicile - pour la possession du royaume de Naples.

    Marseille fit donc, là, les frais d'un conflit qui ne la concernait que très vaguement, et de très loin.

    Dix-huit galères et douze vaisseaux aragonais longèrent les côtes provençales, en ce mois de novembre 1423, passant au large de Nice puis de Toulon. La ville de Marseille était notoirement désarmée et, surtout, privée de sa flotte.

    Une chaîne amovible devait interdire l'entrée du port, mais elle se composait en fait de deux chaînes de quinze mètres environ, fixées, au milieu de la passe, à une sorte de tour en bois : la défense était donc assez illusoire, et plutôt symbolique.

    Le 18 novembre, les postes de guet de Marseilleveyre et de la Garde signalèrent l'arrivée de la flotte aragonaise. Le 20 novembre un premier contingent de soldats débarqua. Ils se heurtèrent à la résistance acharnée des défenseurs de la tour Maubert (la tour carrée ci dessus, à droite, reconstruite par la suite, et devenue aujourd'hui la célèbre Tour du roi René, incluse maintenant dans le Fort Saint-Jean, l'autre tour, ronde, à gauche, étant la Tour du Fanal), mais la chaîne qui barrait l'entrée du port fut brisée et les galères catalanes pénétrèrent dans le port.

    Alors commença le pillage de la ville : les habitants se défendirent maison par maison, mais les catalans mirent le feu partout. Avec le violent mistral, celui-ci se propagea très rapidement. Le pillage et l'incendie durèrent trois jours.

    Alphonse V repartit en Aragon à la fin du mois de novembre, en emportant comme trophée les deux parties de la chaîne du port. Mais, à cause des malfaiteurs, qui continuèrent le pillage, les habitants mirent du temps à revenir dans la ville, qui "disparut" ainsi, en quelque sorte, cessant presque d'exister, pendant plusieurs jours.

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    Depuis 1423, la chaîne qui barrait l'entrée du Port de Marseille est exposée dans la cathédrale de Valence, en Espagne 

     

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  • Éphéméride du 12 novembre

    994 : Premières "Ostensions limousines"  

     

    12 novembre,louis xvi,louis xv,maupeou,rappel des parlements,renvoi des parlements,bainville,bourget,air inter,jacques charles,rodin,montgolfier,gay lussacDepuis 2013, les Ostensions limousines font partie du Patrimoine culturel mondial de l'humanité : ainsi en a décidé la Commission ad hoc de l'UNESCO, réunie cette année-là... en Azerbaïdjan.

    Les Ostensions limousines sont de grandes processions autour de reliques des saints limousins dans plusieurs villes et villages de la région.

    Elles ont lieu tous les 7 ans.

    La décision de l'UNESCO est une immense reconnaissance pour l'association qui les organise, les Confréries limousines.

    Cette inscription est venu à point nommé clôturer l'absurde et mesquine polémique sur les subventions publiques accordées en 2009 à cet événement : elles avaient été purement et simplement annulées par le conseil d'État à la demande du mouvement de la Libre-pensée car... contraires à la laïcité ! 

     

    Dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note Tous les sept ans, les  Ostensions du Limousin 

     

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  • Mardi 29, France 2 ! Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi...

           France 2 présente, mardi prochain, le troisième et dernier volet de la trilogie versaillaise de Thierry Binisti : après Versailles, le rêve d'un roi (consacré à Louis XIV) et Louis XV, le soleil noir, voici le dernier volet, consacré à Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi.

            Si on nous permet quelques instants de jouer les critiques cinématographiques, redisons rapidement que le premier film nous avait paru bon/très bon, mais le second faible, franchement faible. On ne parle pas ici, bien sûr, des aspects matériels et techniques du film, mais du côté "politique" de l'oeuvre.

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  • A propos de l'exposition de Versailles : quand les DNA "disent" l'Histoire, la vraie...

            ....et pas la fausse, l'officielle, celle qui travestit et caricature les faits; celle qui dénature la vérité; celle qui a fait dire que l'histoire de France semblait avoir été écrite par les ennemis de la France...

           C'est dans les DNA du jeudi 23 décembre :

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                La fin justifie les moyens, donc, pour le "citoyen Thimèle". Pauvres petits révolutionnaires de 1793, si doux, si tendres, si purs et si gentils ! Ils ont été incompris, et odieusement gênés par de grands méchants, dans leur(s) plan(s) de régénération de l'humanité ! Alors, il faut les comprendre, ils ont du sévir. Mais c'est vraiment la faute des méchants qui leur ont mis des bâtons dans les roues.....

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    Ni saint, ni juste, était-il un doux agneau, ce Saint Just qui déclarait:
    "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."
    Un doux agneau forcé à toutes ses horreurs par les grands méchants loups vendéens ?
    Un peu de sérieux, citoyen Thimèle !.....

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...

                C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...

                Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....

               Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....

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  • Accepter et assumer l'Histoire, oui. Se repaître des carnages, non.....

              Un peu de décence, s'il vous plaît ! Courant décembre, une dépêche presque gourmande de l'AFP nous a rappellé -comme si nous ne le savions pas....- qu' "Il y a 183 ans brillait le soleil d'Austerlitz".

              Suivait une description complaisante de solennités organisées par le souvenir Napoléonien pour commémorer "la plus belle bataille de l'Empire".....

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  • «LA » question de fond...

     

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal....

    Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République: 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français «évaporés», disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire) ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au-delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par «Mon cher père»; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était «la douceur de vivre»... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton... ?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur « mental » ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel «en France, tout finit par des chansons»: aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'antidépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la «chose publique», n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays-là plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur...sinon : cherchez l’erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité...Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour ça? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...