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louis xv - Page 2

  • Éphéméride du 21 avril

    Martigues, de nos jours

     

     

    1581 : Martigues devient une commune 

     

    À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.

    Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.

    Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc  (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.

    Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi... 

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    À l'entrée du canal de Caronte, reliant la mer Méditerranée et l'étang de Berre, le phare du Fort de Bouc (ci dessus et ci dessous) est aménagé sur la tour d'un ancien fort, situé sur l'îlot de Bouc : 

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  • Éphéméride du 6 avril

    1943 : Parution du "Petit Prince"

     

     

     

    1199 : Richard Coeur de Lion est tué au siège de Châlus 

     

    Bien conseillé par le sage et avisé Suger, qui "arrangea" ce mariage, le roi Louis VII (plus tard, père de Philippe Auguste) épousa Aliénor d'Aquitaine, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Sans guerre et sans dépense, le roi agrandissait ainsi le royaume de la Guyenne, de la Gascogne, de la Saintonge, du Limousin, du Périgord, de l'Angoumois, de la Marche et du Poitou !

    Mais la reine avait un très mauvais caractère et, surtout - la chose est avérée - était très volage : tant que Suger vécut, le couple royal résista malgré tout, mais, Suger disparu, Louis VII fit annuler son mariage en 1152, au concile de Beaugency, pour cause d'infidélité(s).

    Un mois et demi après, Aliénor se remariait avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et duc de Normandie, qui devint roi d'Angleterre deux ans plus tard. Le nouveau couple fut aussi "malheureux" que le premier, mais il eut deux enfants mâles : Richard Cœur de Lion (roi d'Angleterre à la mort de son père, en 1189), preux chevalier mais piètre politique, et son cadet Jean sans Terre, lui ni preux ni politique, et qui devint roi d'Angleterre à la mort de son frère.

    Ce fut la tâche de Philippe Auguste, fils de Louis VII et de sa troisième épouse, Adèle de Champagne, que de "réparer" les conséquences désastreuses de l'annulation du magnifique "mariage aquitain" de son père, voulu et "arrangé" par le grand Suger. 

    Il y parvint au-delà de toute espérance, puisqu'il devait quadrupler le territoire national, aucun roi n'ayant agrandi le pays comme lui : cette brillante énergie mérita d'être regardée par les historiens comme une sorte de première Guerre de Cent ans... 

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    Le château de Châlus, d'où fut tirée la flèche qui tua le roi Richard 

    www.richardcoeurdelion.fr/  
    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos Aliénor d'Aquitaine et "La puissance des Plantagenêts" 

     

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  • Éphéméride du 20 mars

    Le Pont du Gard, pièce maîtresse de l'adduction d'eau à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes)

     

     

    12 Avant J-C : Mort d'Agrippa...

     

    Dans la période trouble et très agitée qui suivit l'assassinat de César, Agrippa fut tout à la fois l'ami très proche d'Octave - qui devait devenir Auguste, le premier Empereur romain, après avoir "vengé" César - son allié fidèle et comme son bras droit, mais aussi un général et un administrateur hors pair...

    S'il voyagea dans une grande partie de ce qui devenait "l'Empire", occupant dans de nombreux endroits de très hautes fonctions, il fit deux séjours importants en Gaule :

    son premier Gouvernorat des Gaules fut assez court puisque, arrivé en 39, il fut rappelé à Rome en 37. Depuis la conquête romaine de César, la Gaule était, de fait, livrée à elle-même pendant les guerres civiles à Rome. Agrippa reprit le dessus, pour Rome, sur les Aquitains, les Belges et les tribus germaines, notamment les Suèves : il devint le deuxième général romain à traverser le Rhin après Jules César...

    c'est son second séjour qui - bien que bref lui aussi : en 20 et 19 - marqua surtout les esprits, lorsqu'il obtint le Gouvernorat de l’Occident.

    Il se rendit d'abord sur le Rhin, où il repoussa les incursions germaniques et fonda une ville sur l'emplacement de l'actuelle Cologne (c'est l'empereur Claude qui, plus tard, donnera à cette ville son nom définitif : Colonia Claudia Ara Agrippinensis, devenue Cologne).

    Puis, Agrippa jeta les bases de l'organisation de la Province des Gaules, réformant l'administration provinciale, le système de taxes et construisant un important réseau d'aqueducs, indispensables à chaque fois que l'on fondait une ville.

    Il entreprit aussi la construction du réseau de voies romaines en Gaule, Lugdunum se retrouvant au cœur du nouveau réseau routier et devenant alors capitale des Gaules. Il favorisa aussi la colonie de Nemausus (Nîmes) fondée par Auguste quelques années plus tôt, qui devint le siège d'un atelier monétaire et où de nombreux monuments magnifiques furent construits : c'est sous Agrippa que fut menée à bien la construction du Pont du Gard (au moins dans sa plus grande partie...).

    Milliaire de la via Agrippa, dans la cathédrale de Valence (Drôme).

    (ndlr : la date de la mort d'Agrippa n'est pas absolument certaine; quelques auteurs la signalent "entre le 19 et le 23 mars"...)

     

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  • Éphéméride du 23 février

    Mayence, le Kirschgarten dans la vieille ville

     

     

     

     

    1440 : Naissance de l'imprimerie 

     

    Dans son atelier de Strasbourg, Gutenberg, né à Mayence, réussit la première impression d’une page lisible, à l’aide d’une presse et de caractères mobiles en plomb : c’est la révolution de l’imprimerie.

    Rentré à Mayence, le premier livre qu’il imprimera sera une Bible de 1.282 pages.

    La nouveauté du système mis au point par Gutenberg tient à ce qu'il remplace les caractères mobiles (déjà connus, mais fabriqués en argile ou en bois, et qui s'usaient donc assez rapidement) par du métal : ces caractères pouvaient donc être employés beaucoup plus longtemps; cette innovation permit la multiplication du livre, la baisse de son prix et, contrairement à la copie, la fidélité assurée au texte original.

    C’est une des pierres de base de l’Europe de la Renaissance humaniste. 

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  • Éphéméride du 17 Février

    1596 : La ville de Marseille se replace sous l'autorité d'Henri IV 

     

    La ville était, alors, dominée par Charles de Casaulx, consul, et par Louis d'Aix, viguier, qui avaient profité des troubles politico-religieux pour s'emparer du pouvoir dans la ville.

    Ils s'apprêtaient à la livrer aux Espagnols lorsque Pierre de Libertat retourna la situation : Casaulx fut tué, Louis d'Aix parvint à s'évader, et la ville fit sa soumission à Henri IV. 

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    Devenu premier consul grâce à la Ligue, Casaulx rêve de faire de Marseille une république catholique indépendante et la gère en despote.
     
    Il est assassiné, le 17 février 1596, par le Corse Pierre de Libertat, alors qu'une escadre espagnole vient le secourir... 

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  • Éphéméride du 14 janvier

    2015 : Inauguration de la Philarmonie de Paris

     

     

     

    1684 : Naissance de Jean-Baptiste van Loo 

     

    Il est l'auteur de portraits fameux : ci dessous, Louis XV (dont il recevra deux commandes successives de portraits, ce qui est assez rare) :

    LOUIS XV.JPG
     

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  • Éphéméride du 4 Janvier

    Place Royale de Bordeaux (aujourd'hui, dite "de la Bourse")

     

     

     

    1782 : Mort d'Ange-Jacques Gabriel 

     

    Premier architecte du roi, et jouissant de toute la confiance de Louis XV, on lui doit quelques unes des plus belles réussites architecturales de notre Patrimoine.

    Véritables merveilles, expressions achevées d'un art et d'une civilisation raffinées parvenues à leur apogée, les constructions d'Ange-Jacques Gabriel symbolisent et résument parfaitement la société du XVIIIème siècle français, arrivée au plus haut degré de perfectionnement.         

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    Portrait, par Jean-Baptiste Greuze
     
     

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  • Éphéméride du 1er Janvier

    Salle des pôvres - Hospices de Beaune

     

     

     

    1452 : Le premier malade est reçu aux Hospices de Beaune 

     

    Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, crée à l'initiative de Nicolas Rolin (chancelier du duc de Bourgogne, Philippe II le Bon) et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient :   

    http://www.hospices-de-beaune.com/   

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    Sur la fondation de ces Hospices, le 4 août précédent, voir notre Éphéméride du 4 août ; et, sur le rôle et l'importance politique du chancelier Rolin, voir notre Éphéméride du 18 janvier 
     
    C'est dans ces Hospices que se trouve l'extraordinaire Polyptique du Jugement dernier, de Van der Weiden : 

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  • Mardi 29, France 2 ! Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi...

           France 2 présente, mardi prochain, le troisième et dernier volet de la trilogie versaillaise de Thierry Binisti : après Versailles, le rêve d'un roi (consacré à Louis XIV) et Louis XV, le soleil noir, voici le dernier volet, consacré à Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi.

            Si on nous permet quelques instants de jouer les critiques cinématographiques, redisons rapidement que le premier film nous avait paru bon/très bon, mais le second faible, franchement faible. On ne parle pas ici, bien sûr, des aspects matériels et techniques du film, mais du côté "politique" de l'oeuvre.

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  • A propos de l'exposition de Versailles : quand les DNA "disent" l'Histoire, la vraie...

            ....et pas la fausse, l'officielle, celle qui travestit et caricature les faits; celle qui dénature la vérité; celle qui a fait dire que l'histoire de France semblait avoir été écrite par les ennemis de la France...

           C'est dans les DNA du jeudi 23 décembre :

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                La fin justifie les moyens, donc, pour le "citoyen Thimèle". Pauvres petits révolutionnaires de 1793, si doux, si tendres, si purs et si gentils ! Ils ont été incompris, et odieusement gênés par de grands méchants, dans leur(s) plan(s) de régénération de l'humanité ! Alors, il faut les comprendre, ils ont du sévir. Mais c'est vraiment la faute des méchants qui leur ont mis des bâtons dans les roues.....

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    Ni saint, ni juste, était-il un doux agneau, ce Saint Just qui déclarait:
    "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."
    Un doux agneau forcé à toutes ses horreurs par les grands méchants loups vendéens ?
    Un peu de sérieux, citoyen Thimèle !.....

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...

                C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...

                Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....

               Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....

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  • Accepter et assumer l'Histoire, oui. Se repaître des carnages, non.....

              Un peu de décence, s'il vous plaît ! Courant décembre, une dépêche presque gourmande de l'AFP nous a rappellé -comme si nous ne le savions pas....- qu' "Il y a 183 ans brillait le soleil d'Austerlitz".

              Suivait une description complaisante de solennités organisées par le souvenir Napoléonien pour commémorer "la plus belle bataille de l'Empire".....

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  • «LA » question de fond...

     

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal....

    Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République: 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français «évaporés», disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire) ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au-delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par «Mon cher père»; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était «la douceur de vivre»... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton... ?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur « mental » ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel «en France, tout finit par des chansons»: aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'antidépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la «chose publique», n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays-là plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur...sinon : cherchez l’erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité...Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour ça? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...